Mais pourquoi mettre autant de bâtons dans les roues des entreprises ?

Un moment de concertation utile « selon La Première ministre », et voilà que surgit un nouveau « Haut Conseil des Rémunérations » qui sera créé ainsi qu’un « comité d’experts ».

Pendant ce temps-là, 500 000 entreprises s’apprêtent à célébrer la Fête des Entreprises « J’aime ma Boîte » qui aura lieu ce jeudi 19 octobre.

Ce serait quand même plus intéressant que le gouvernement prenne en considération ce lien social qui se renforce d’années en années entre les Français et leurs entreprises, mais de cela pas un mot sauf Bruno Le Maire qui envers et contre tous garde une ligne directrice pour encourager salariés et entrepreneurs. Il reçoit d’ailleurs ce jeudi à 8h15 huit entreprises d’entreprises à taille humaine qui viennent avec leur bon sens et leurs difficultés pour essayer de débloquer cette administration tentaculaire.  Cela rapproche le ministre du terrain.

Car parler des rémunérations sans tenir compte de la santé des entreprises et du moral des entrepreneurs et de leurs salariés dans le cadre d’une grande messe, qui se conclura une fois de plus sur une création d’une nouvelle instance… n’avance pas à grand-chose, pire et décourageant.

Les salariés qui vont célébrer demain la Saint Valentin de l’entreprise connaissent eux aussi les difficultés du moment, sans parler des commerces du pain, des boucheries souffrent autant des prix de l’énergie que les PMI industrielles ; les factures énormes qui se succèdent depuis des mois mettent ces artisans comme ces industriels en péril. Les salariés crient qu’ils aiment leurs boites et voudraient les conserver !

Ils savent tous bien que les chefs d’entreprise ont fait de leur mieux avec des augmentations, tenant compte de l’inflation, mais ils ont constaté l’écrasement des marges et les hésitations des clients… Ils ont entendu les sirènes qui voulaient que des entreprises vendent à perte, puis d’autres sirènes voulant modérer leurs marges avec de nouveaux contrôles bureaucratiques. Ils ont bien compris que les taux de l’argent allaient réduire les possibilités d’investissements et d’expansion de « leurs boîtes « qu’ils aiment !

Se sont-ils sentis vraiment représentés et « aimés » par les « Hauts Participants » du 16 octobre ? Les sondages obtenus ces derniers jours nous permettent d’en douter : une fois de plus on organise des rencontres « hors sol » pour faire semblant d’agir, mais cela ne fonctionne pas, on regarde ailleurs et heureusement pour nous tous, le « nationalisme » d’entreprise gagne du terrain.

« J’aime ma boîte », j’ai envie qu’on la laisse vivre, prospérer, que les fonctionnaires arrêtent de l’empêcher, de la contraindre, de la punir à la demande ou non du Gouvernement, mais à l’aide en tout cas d’une nuée de normes et règlements aux injonctions contradictoires !

Un jeudi 19 octobre pour faire oublier le 16 du même mois.

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